Lutte.japonaise Sumo

Apprentis lutteurs,
confrérie de sumotoris - 2004

Le sumo déjà présent à travers des récits mythologique du VIIIème siècle s'apparente à des formes de luttes venues de Corée et de Chine. A l'origine rite divinatoire pratiqué au moment des fêtes villageoises et faisant partie des offrandes aux divinités du culte shinto, il fut introduit à la cours impériale au Xème siècle avant d'être repris par les guerriers qui y puisèrent des techniques de combat. C'est au cours de la Période Tokugawa (1603 - 1867) que sont instituées les caractéristiques qu'on lui connaît aujourd'hui : l'aire de combat de forme ronde et le système des arbitres. C'est au début du XXème siècle que le sumo sera élevé au rang d'art national.

Lieu de pratique
Le combat se déroule dans un cercle de 4.50 m de diamètre, il se construit aussi à la campagne des arènes plus ou moins grandes bordées de sacs de riz. A l'extérieur, la surface est constituée de terre battue à l'intérieur d'un tapis recouvert d'une bâche.

Lutte.japonaise Sumo2

Championnat
national japonais
Tokyo 1925

Tenue vestimentaire
Les lutteurs sont pieds nus et portent uniquement des bandages de soie qui leur passent par l'aine, ils ont les cheveux longs coiffés sur la nuque en natte.
         

Conditions d'intervention
Les lutteurs sont en posture basse, poings contre le sol, se fixent des yeux avant d'engager le combat. Les prises s'effectuent avec les bras, sur le haut du corps, bandage compris, ou bien jambe sur jambe. La lutte au sol n'existe pas.
La victoire est attribuée au lutteur qui amène son adversaire à toucher le sol avec une partie du corps autre que les pieds ou le pousse hors du cercle.     

En bref